Pour que la qualité soit au rendez-vous, adaptez en permanence!
L’une des clés du succès d’un projet est la capacité à s’adapter aux nouvelles situations et aux évolutions qui peuvent se présenter pendant la phase de réalisation. Tout prévoir au début ce n’est pas réaliste, l’expérience nous montre qu’à l’exécution on découvre des détails qu’on n’a pas forcemment prévu et il faut être prêt à cette eventualité. |

Image par Gerd Altmann de Pixabay
L’approche itérative est un des gros avantages des démarches agiles car elle permet de trouver la meilleure des solutions par la répétition de cycles de validation successifs. On a au final une méthode très performante avec un résultat de qualité.
Si on applique ce principe agile à l’exécution du projet, on identifie deux moments concrets où il peut donner le meilleur résultat: avant l’exécution des tâches et lors du suivi d’avancement du projet.
1- Adapter avant d’exécuter
Très souvent, entre la première définition des tâches à réaliser et leur exécution effective, peuvent passer plusieurs jours, voir des semaines.
La réalité évolue, très rapidement parfois, et s’adapter au plus vite permet de produire un résultat conforme aux attentes des demandeurs en moins de temps.
Voyons un exemple de comment procéder:
Normalement, après la première phase d’analyse on dispose d’une première estimation du projet et une liste de tâches plus ou moins détaillée.
Notre point de départ est la description de la tâche, de l’activité ou de l’action en fonction de la méthode.
Prenons l’exemple de la solution MAT que je vous propose, on examinera dans ce cas la fiche de l’action:
À partir de cette description, la façon plus effective d’arriver à une bonne révision, est de réaliser une très courte réunion avec les experts coté demandeur, sur ce sujet concret.
Une attitude ouverte au changement est nécessaire et il faut être prêt à écouter vraiment toutes les propositions.
Après réflexion, dans notre cas concret, on modifie la fiche de l’action.
Même si on a révisé et adapté la description des tâches, il se peut qu’à l’exécution il y ait des imprévus ou des changements de dernière minute.
Ce n’est pas un problème, il faut être prêts à cette éventualité!
Je vous propose à continuation comment aborder ce cas de figure.
2- Un bon suivi pour avoir plus de qualité
Quand une tâche se termine on sait exactement si on a pu respecter les délais et si la définition qu’on avait proposée correspond vraiment à la réalité.
C’est un moment du projet où on peut tirer des enseignements précieux qui peuvent aussi être exploités pour adapter encore plus le résultat à l’environnement réel. C’est comme cela qu’on parvient à donner plus de qualité à la solution finale.
Mais voyons dans la pratique comment procéder:
En fonction du projet, on réalise un suivi d’avancement hebdomadaire ou mensuel.
C’est à ce moment qu’il est vivement conseillé de faire un bilan et d’appliquer les mesures correctives pertinentes.
On poursuit l’exemple de la solution MAT. Dans ce cas la prévision et le suivi se font à partir d’une liste d’activités.
L’écart entre prévision et réalisation est calculé ainsi que le pourcentage d’objectifs atteint pour chaque activité:
Si l’activité, au moment du suivi, est terminée, et si les prévisions sont loin d’être respectées, il faut tout de suite agir.
Les options qui se présentent sont de réviser les objectifs ou la description, replanifier ou modifier les activités, selon le cas.
Si vous voulez avoir un aperçu de la solution projet MAT, vous trouverez plus d’information ici.
Partagez vos idées, posez vos questions n’hésitez pas!